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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 09:01

 

 

Diagnostic différentiel d'hyperthermie d’effort

 

 

 

t assistance com

 

 

AUTRES ACCIDENTS LIÉS À LA CHALEUR

Coup de chaleur classique ou d’ambiance (tableau I)

Le séjour prolongé dans une ambiance thermique élevée, qu’il s’agisse de vagues de chaleur estivales ou de confinement dans une voiture exposée au soleil, provoque un déséquilibre entre la thermolyse et la thermogenèse au profit de cette dernière par accumulation excessive d’une charge thermique exogène [7]. Dans ce contexte climatique, la thermolyse par évaporation s’avère peu efficace, les pertes sudorales initiales aggravant l’hypovolémie et entravant de ce fait les échanges thermiques au niveau du revêtement cutané. La défaillance thermolytique est encore aggravée par le dysfonctionnement des centres hypothalamiques déréglés par l’hyperthermie [2].Le coup de chaleur classique ou heat stroke des auteurs anglo-saxons frappe essentiellement aux âges extrêmes de la vie, ainsi que les patients fragilisés par une pathologie chronique et les sujets polymédicamentés. La défaillance cardiorespiratoire est habituelle [5, 77, 83].

Le tableau clinique évolue en trois phases [8].

– Initialement, le coup de chaleur est compensé, les signes fonctionnels sont au premier plan : asthénie inexpliquée, sensation de malaise, céphalées croissantes, soif inextinguible. Les sueurs sont profuses, les crampes musculaires diffuses et intenses. La température centrale se situe autour de 39 °C.

– La seconde phase est celle du coup de chaleur décompensé, caractérisé par une altération de l’état de conscience à type de coma profond hypertonique auquel peuvent s’associer convulsions et mouvements de décérébration, ou à type de délires avec agitation. L’hyperthermie peut atteindre 43 °C et les téguments sont chauds et secs. Des antécédents cardiovasculaires précipitent la défaillancecirculatoire. Une acidose métabolique lactique peut succéder à une alcalose respiratoire. Les autres données biologiques objectivent le plus souvent le caractère fonctionnel de l’insuffisance rénale aiguë.

Une cytolyse hépatique modérée est habituelle. Les stigmates de la CIVD sont rares mais signent la gravité du coup de chaleur.

– En l’absence de traitement, l’évolution spontanée se fait vers le coup de chaleur aggravé, associant déshydratation majeure, coma profond et état de choc [73, 77].

La prise en charge thérapeutique consiste comme dans les cas d’HE à lutter contre l’hyperthermie, parallèlement à la mise en route d’une réanimation symptomatique. Le dantrolène, dans le coup de chaleur classique, s’est avéré inefficace.


Épuisement à la chaleur

Connu sous le terme d’heat exhaustion dans la littérature anglosaxonne, ce tableau est lié à une perte hydrosodée par sudation, non compensée [5, 27]. La température centrale est normale ou peu élevée, à la différence du coup de chaleur classique. Selon le caractère prédominant de la déplétion, hydrique ou sodée, les signes cliniques liés à l’hypovolémie sont plus ou moins marqués. S’y associent des signes neuropsychiques, à type de céphalées, de troubles du comportement, d’ataxie [5, 51]. Ce tableau, plus fréquemment rencontré chez le vieillard, se corrige par l’apport d’eau et de sel. La voie parentérale peut s’avérer nécessaire.


Insolation

Elle survient après exposition prolongée au soleil. Elle associe des signes neuropsychiques tels que céphalées, vertiges, obnubilation, voire délire, et des signes digestifs à type de vomissements. La température centrale est inférieure à 40 °C. Le diagnostic est facilité par la présence d’une brûlure cutanée du premier degré. Le repos dans un endroit frais avec réhydratation constitue l’essentiel du traitement [8, 68].


Crampes dues à la chaleur

Elles sont la traduction clinique d’une perte sudorale en sel, non ou mal compensée, survenant préférentiellement lors d’un effort chez le sujet entraîné et acclimaté. Le traitement consiste en la supplémentation en chlorure de sodium, généralement par voie orale [5, 68].


AUTRES AFFECTIONS À ÉLIMINER [68, 77]

Un trouble de conscience fébrile doit faire éliminer un accident vasculaire cérébral associé àdesdésordresneurovégétatifs,une crise comitiale prolongée, une méningoencéphalite.En zone tropicale

ou au décours d’un voyage en zone d’endémie palustre, un paludisme grave doit être systématiquement recherché. Selon le contexte, un bilan toxicologique confirme ou non la prise concomitante de substances toxiques.


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