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STOP II

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 19:17

Introduction :

Devant un arrêt cardiorespiratoire, l’assistance sur le terrain fait appel à uneprocédure préhospitalière actuellement bien codifiée depuis les recommandations faites en 1991-1993 dans le cadre de l’American Heart Association (AHA) et de l’European Resuscitation Council (ERC).

Ces recommandations ont été complétées en 1997-1998 par le groupe de travail de l’International Liaison Commitee On Resuscitation (ILCOR).

 

Elles reposent sur deux concepts majeurs :

– le concept de « chaîne de survie » comprend quatre maillons successifs destinés à assurer artificiellement et sans faille une ventilation et une circulation suffisantes jusqu’au rétablissement d’une ventilation et d’une circulation autonomes adéquates ; mécanisme de loin le plus fréquent d’arrêt cardiocirculatoire chez l’adulte.

Le premier témoin sur place dispose d’un délai très court, de 3 à 4 minutes, pour agir : d’abord alerter les services d’urgence, puis entreprendre sans aucun matériel la ventilation artificielle et le massage cardiaque externe (MCE).

Ces deux premiers maillons sont essentiels pour assurer une oxygénation suffisante dans l’attente de secours permettant en urgence prioritaire de pratiquer sur le terrain une défibrillation externe grâce à un appareil automatisé (maillon 3), et dans tous les cas, une prise en charge médicalisée sur les lieux par les équipes mobiles de réanimation (Samu, Smur, pompiers) (maillon 4) qui assureront le transport en unité hospitalière de soins intensifs.

L’innovation récente introduite dans cette procédure est d’ouvrir à des non-médecins l’autorisation de défibriller sur le terrain.

Tout retard à ce geste clé est en effet désigné comme un facteur majeur d’échec de la réanimation des arrêts cardiaques.

Ces recommandations ont l’avantage de standardiser dans le sens d’une plus grande efficacité les règles d ’ assistance cardiorespiratoire des arrêts cardiaques extrahospitaliers, dont le pronostic global est catastrophique.

Cependant, elles trouvent leurs limites dans la mesure où le pronostic se joue avant tout selon la présence aléatoire sur le terrain de témoins capables de reconnaître l’état de détresse, de donner l’alerte en numérotant le 15 et d’enclencher sans autres délais sur le terrain les gestes élémentaires de survie.

Les retards ou les carences dans l’exécution de ces deux premiers maillons de la chaîne de survie sont les causes principales d’échecs ou de sévères séquelles neurologiques d’origine anoxique.

Ce point capital soulève la question de la formation, inexplicablement négligée en France, d’un public de plus en plus nombreux aux techniques de base de la réanimation cardiorespiratoire (RCP), notamment dans les écoles, les administrations et les entreprises.

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