medicalised transport,medical assistance, plastic surgery
Autoévaluation:anesthésie en chirurgie urologique
de l'enfant
Questions et réponses
I/
A - Certaines anomalies urinaires sont associées à des malformations congénitales touchant préférentiellement le coeur, le système nerveux et le système endocrine
Vrai
B - Durant la vie intra-utérine, la production d’urine foetale participe à la formation du liquide amniotique
Vrai
C - Chez un enfant porteur d’une dilatation du bas appareil sans cause anatomique urologique, il faut rechercher une anomalie associée de l’axe rachidien
Vrai
D - Des anticorps spécifiques dirigés contre les protéines du latex sont retrouvés chez 20 à 40 % des enfants porteurs d’anomalies médullaires
Vrai
E - La présence d’anticorps dirigés contre les protéines du latex chez les enfants opérés d’anomalies urinaires est plus en rapport avec le terrain qu’avec le nombre d’interventions chirurgicales
Faux
II/
A - Chez les enfants opérés en période néonatale sans éviction du latex, un prick-test au latex doit être systématiquement réalisé avant toute autre intervention chirurgicale
Vrai
B - Chez l’enfant, l’absence de mise en évidence de germes dans les urines prouve la stérilité de l’ensemble des voies urinaires
Faux
C - La chirurgie de l’urètre est associée à une anxiété importante chez l’enfant dès l’âge préscolaire
Vrai
D - Une flexion latérale du tronc peut, chez l’enfant, diminuer le volume courant de 20 %
Vrai
E - Le risque hémorragique est majeur dans la chirurgie de la rétention pyélocalicielle
Faux
III/
A - Le risque hémorragique est plus important lors d’une néphrectomie totale que lors d’une néphrectomie partielle
Faux : c’est l’inverse
B - Lors de la chirurgie du haut appareil rénal, un pneumothorax peut expliquer une modification des paramètres ventilatoires
Vrai
C - La néphrectomie expose fréquemment à des vomissements en postopératoire
Faux : cette chirurgie est extrapéritonéale et n’entraîne que peu de conséquences sur le transit. Toute anomalie du transit en postopératoire (vomissements, refus d’alimentation) doit faire évoquer une fuite urinaire dans le rétropéritoine
D - La ropivacaïne peut être utilisée chez l’enfant âgé de plus de 6 ans
Faux : chez les enfants de moins de 12 ans, seules la lidocaïne, la ropivacaïne et la bupivacaïne sont utilisables
E - L’analgésie obtenue en peropératoire par l’anesthésie péridurale est supérieure à celle obtenue avec le bloc paravertébral
Faux
IV/
A - Pour diminuer le risque de fistule urinaire rétropéritonéale lors de la chirurgie du bassinet, il faut veiller en per- et postopératoire à ce que les apports hydriques n’excèdent pas les besoins
Vrai
B - Le reflux vésico-urétéral peut être associé à d’autres malformations, en particulier médullaires ou sacrées
Vrai
C - Un système urinaire distendu à basse pression expose après chirurgie au risque de syndrome de levée d’obstacle
Faux : en revanche, les urines sont souvent infectées
D - La chirurgie des valves de l’urètre postérieur expose à un risque élevé de syndrome de levée d’obstacle
Vrai
E - Chez un enfant présentant une ambiguïté sexuelle, il faut évaluer la fonction surrénalienne en préopératoire
Vrai
V/
A - La chirurgie de l’hypospadias postérieur expose à un risque hémorragique non négligeable
Vrai : cette chirurgie est faite au contact des corps caverneux et l’hémostase est difficile
B - Dans la chirurgie de l’hypospadias moyen ou antérieur, le bloc pénien est la technique anesthésique de choix
Vrai
C - L’agénésie sacrée est la cause la plus fréquente de vessie neurologique
Faux
D - Au cours de la coeliochirurgie chez le nourrisson de moins de 6 mois, il est recommandé de ne pas dépasser 6 mmHg de pression intra-abdominale, en raison du risque de réouverture de shunts droite-gauche
Vrai
E - Chez l’enfant au cours de la coeliochirurgie, il est recommandé de ne pas dépasser 20 mmHg de pression intra-abdominale (PIA)
Faux : il ne faut pas dépasser 15 mmHg de PIA
VI/
A - Chez l’enfant de moins de 1 an, le débit maximum de bupivacaïne pour l’analgésie par voie péridurale est de 0,40 mg/kg/h
Faux : la dose maximale est de 0,25 mg/kg/h
B - Par voie péridurale, la clonidine à la dose de 1,5 mg/h procure une analgésie de qualité comparable à celle procurée par 30 mg/h de morphine administrée par la même voie
Vrai
C - Après la cure d’un hypospadias antérieur ou pénien moyen, le bloc pénien plus ou moins associé à un antalgique de palier 1 suffit pour l’analgésie postopératoire
Vrai
D - Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont une indication préférentielle pour l’analgésie non postopératoire après chirurgie sur vessie inflammatoire
Faux : le risque hémorragique est trop important
E - L’acide niflumique est contre-indiqué en chirurgie urologique en raison du risque potentiel d’insuffisance rénale
Vrai