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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 19:48

 

Il a pris beaucoup de hauteur en participant à la construction de sondes spatiales, dans le cadre du programme d’exploration de la planète Mars, lancé par la NASA. Il remet désormais les pieds sur terre pour mettre ses compétences au profit de son pays, la Tunisie, et de ses coreligionnaires.

Mohamed Al Awsat Ayari.

Mohamed Al Awsat Ayari.

 

voir aussi Entretien sur la chaine France 24

PAR WALID KÉFI, TUNIS

 

Les images d’une grande netteté transmises par les sondes spatiales Spirit et Opportunity, qui parcourent le sol de Mars depuis janvier 2004, ont laissé le nom d’un Tunisien sur cette page de l’histoire de la conquête de l’espace : Mohamed Al Awsat Ayari. Cet ingénieur a conçu les spectromètres de deux robots envoyés vers la planète rouge, dans le cadre de la mission Mars Exploration Rover, lancée par la NASA. Ces spectromètres résistants aux températures très basses de l’hiver martien ont permis la transmission d’images en couleurs et en trois dimensions qui ont confirmé la présence ancienne et prolongée de l’eau et d’une forme de vie microbienne sur Mars. L’ingénieur spécialisé dans la mécanique appliquée n’était pas, alors, à sa première prouesse. « Dès sa mise en orbite en 1990, Hubble a fourni des images d’une qualité médiocre en raison d’un grave défaut dans son miroir principal, dont les bords avaient été trop aplatis. Ma mission, qui consistait à concevoir un ensemble de miroirs correctifs, était délicate, mais trop passionnante », se rappelle-t-il.


Brillantes études

Depuis son arrivée aux Etats-Unis en 1984, Mohamed Al Awsat Ayari voit sa carrière évoluer à la vitesse de la lumière, l’unité de mesure dans le monde de l’astronomie. D’un simple enseignant en mécanique appliquée à l’Université de Montréal, il s’est hissé au rang de chef de la division des structures aérospatiales à l’agence américaine. Rien ne semblait, pourtant, prédisposer l’enfant né le 10 novembre 1958 à Hammam-Lif, un quartier populaire au sud de Tunis, à un tel parcours. Son père, un imam de mosquée, voulait que son fils cadet intègre une université de théologie. Le destin en a voulu autrement. L’enfant n’était pas doué dans la mémorisation du Coran et des récits du prophète.

Baccalauréat en poche, Mohamed Al Awsat intègre l’Ecole nationale des ingénieurs de Tunis (ENIT), où il décroche son diplôme d’ingénieur spécialisé en génie civil, en 1983. Alors que tous ses enseignants lui conseillent de poursuivre ses études en France, il opte pour les Etats-Unis. A l’Université de Colorado, il choisit la branche de la mécanique appliquée. En 1988, il décroche son doctorat grâce à une thèse sur l’étude des comportements de fissuration dans les corps solides (métaux, pierre, béton...) lors des tremblements de terre, des bombardements ou en raison des phénomènes de chaleur ou de froid extrêmes. Grâce à ce sujet de thèse, fort intéressant, il est coopté par l’Université de Montréal en tant qu’enseignant, ainsi que par plusieurs centres de recherche, où il travaille notamment sur l’élaboration de nouvelles normes dans le domaine de la construction des ponts et d’enfouissement des déchets nucléaires dans les mines profondes.

 

Créativité et innovation

En 1992, il s’attaque avec d’autres chercheurs, dont certains de ses étudiants, à l’étude du comportement thermique et de résistance des structures aérospatiales. C’est là qu’il est repéré par la NASA, qu’il intègre trois ans plus tard. A l’occasion de la réparation de Hubble Space Telescope, il crève les écrans grâce à sa créativité et à son innovation. L’ensemble des miroirs correctifs qu’il a conçu a permis de transmettre des images beaucoup plus nettes, qui ont confirmé plusieurs théories comme la gravitation des planètes autour d’étoiles autres que le soleil ou, encore, la présence de trous noirs dans le centre de la plupart des galaxies.

Mais le plus important coup d’éclat de l’ingénieur reste la conception des spectromètres des sondes spatiales Spirit et Opportunity. L’ingénieur quinquagénaire travaille désormais sur l’amélioration des capacités du télescope de nouvelle génération JWST (James Webb Space Telescope), dont le lancement est prévu maintenant, au plus tôt, en 2014.

 

Energies renouvelables

Contacté en 2006 par une cellule du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, chargée de mobiliser les cadres tunisiens hautement qualifiés résidant à l’étranger, il a répondu à l’appel du pays. Il est actuellement en train de réaliser des projets dans le domaine des énergies renouvelables en Tunisie, en association avec l’entreprise américaine spécialisée Red Stone. C’est sa façon de répondre à ceux qui estiment qu’il est le symbole de la fuite des cerveaux. « Quel que soit le lieu où ils se trouvent, les cerveaux africains peuvent contribuer au développement de leurs pays. Au lieu de se mordre les doigts de voir les enfants du continent rayonner ailleurs, nos gouvernements sont appelés à prendre langue avec ces compétences pour les convaincre de participer à la construction d’une nouvelle Afrique, où l’homme doit figurer au centre des stratégies de développement, jusqu’ici axées essentiellement sur l’extraction et la valorisation des matières premières. Ils doivent également investir davantage dans la formation des ressources humaines et la création de centres de recherche pour donner aux générations futures les moyens de travailler sans émigrer », plaide-t-il.

 

Unifier le début des mois lunaires

« Vous ne faites rien pour que les musulmans s’accordent sur la naissance du croissant annonçant le début du mois de Ramadan. »

Outre ses projets de production d’énergie solaire en Tunisie, le chef de la division des structures aérospatiales à la NASA vient de finaliser un projet qui lui tient à cœur depuis plusieurs années : un télescope qui permet de détecter l’apparition du croissant marquant le début des mois lunaires, en temps réel, quelles que soient les conditions météorologiques. « Je voulais contribuer à mettre fin aux divergences qui opposent chaque année mes coreligionnaires sur le jour de début du Ramadan et les dates exactes des fêtes religieuses », précise-t-il. La conception du télescope baptisé Al-shahed (le témoin en arabe) est en quelque sorte le fruit d’un pur hasard. Lors d’un séjour chez ses parents, en 2005, Mohamed Al Awssat a eu la surprise de recevoir la visite d’une petite voisine, une fillette de quatorze ans, qui vient lui lancer un défi : « Vous les scientifiques, vous inventez les satellites et un tas de choses que vous placez sur les planètes, mais vous ne faites rien pour que les musulmans s’accordent sur la naissance du croissant annonçant le début du mois de Ramadan. Les uns prétendent le voir. Les autres pas, et le résultat, c’est que les uns et les autres commencent le jeûne avec toujours une différence d’un jour, voire plus… ». Très surpris, Mohamed Al Awssat est presque gêné : « Ecoute mon enfant. Je ne vois pas maintenant ce que je peux faire, mais je promets d’y réfléchir… », répondit-il. Ce n’était pas une promesse en l’air. Trois années plus tard, l’ingénieur parvient à concevoir et à mettre au point un télescope qui permet une détection précise de la naissance du croissant, dont le coût s’élève à près de 60 millions de dollars. L’instrument d’observation, présenté lors d’un congrès scientifique tenu à Marseille, sera adopté par les pays musulmans à partir de l’année prochaine. Le nouveau système a été financé par des centres de recherche américains. D’autant plus, que son champ d’utilisation s’étend à d’autres applications, notamment la mesure de la pollution dans l’espace et l’observation du phénomène de la désertification partout dans le monde.

 


مسؤولو نظام الحكم البائد سدوا أمامي أبواب خدمة تونس
 

الأمريكان عبروا لي عن إعجابهم الشديد بثورة الشعب ـ أكد العالم التونسي محمد الأوسط العياري في اتصال   له من أمريكا بالاذاعة الوطنية مع الاعلاميين وليد التليلي وأماني بولعراس أنه فخور بثورة الكرامة التي جعلته «يمشي باعتزاز كبير وينتابه شعور لا مثيل له». فهذه الثورة الهادئة التي تجسدت بفضل ارادة الشعب ودماء الشهداء الأحرار نحتت في صفحات التاريخ بأحرف ذهبية براقة. واستطرد قائلا «أعتز بك ايها الشعب العظيم ولا تتصوروا مدى شوقي لاستنشاق نسمات الحرية على ارض الخضراء».

 

وكشف العياري ان عديد العلماء الأمريكيين عبروا له عن اعجابهم الشديد واحترامهم الكبير للانجاز العظيم الذي فاجأ كبار المحللين السياسيين ولم يتوقعه المفكرون والخبراء المحنكون .فالتاريخ وحده سيظهر قيمة ثورة الكرامة والديموقراطة التي عكست لكل شعوب العالم مدى نضج الشعب التونسي بمختلف اطيافه.

 

ولم يخف هذا العالم سعادته البالغة بسقوط النظام البائد الذي نهب البلاد وروع العباد وسبب له خيبة أمل كبيرة حيث أوضح أنه حاول في السابق افادة تونس بعديد المشاريع الهامة لكن مسؤولو عهد الطاغية المخلوع سدوا أمامه الابواب وعرقلوه .وشدد على انه اليوم على اتم الاستعداد لتقديم المساعدة لوطنه مهما كان المجال الذي يطلب منه .

وأبرز ملاحظنا أنه يتوجب على كل الأطراف الاتفاق للخروج من هذا المأزق السياسي وذلك بحكومة تمثل مختلف الحساسيات والأطياف دون استثناء أو اقصاء مع ضرورة تحقيق مطالب المواطنين من شغل وعيش كريم.

وحول المشاريع التي ينكب عليها محمد أوسط العياري في النازا الامريكية في الفترة الحالية أشار الى انه يشارك في انجاز منظار ضخم كلفته 5 بليون دينار من المنتظرأن يكون جاهزا في المستقبل القريب.

محمد صالح الربعاوي

 

 


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