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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 10:10

 

 

Alimentation parentérale de l’adulte

 

 

taysir et sa famille

 

 

P. Boulétreau, C. Chambrier, M. Lauverjat, J. Du Cailar, G. François

Le développement et l’amélioration des techniques ont fait aujourd’hui de la nutrition parentérale une

 des thérapeutiques essentielles de nombreux états pathologiques, capable de maintenir ou de restaurer l’équilibre nutritionnel lorsque l’alimentation orale et la nutrition entérale ne sont pas possibles.

Les substrats glucidiques, lipidiques et protidiques sont disponibles sous diverses formes galéniques, bien tolérées par l’organisme ;

leur métabolisme après perfusion intraveineuse (i.v.) est proche de celui des nutriments administrés par voie orale. Les minéraux, les oligoéléments et les vitamines sont le complément indispensable à toute nutrition parentérale.Par ailleurs, certains nouveaux substrats protéiques etlipidiques et certains micronutriments peuvent,outre leur impact strictement nutritionnel, modifier de façon notable les défenses immunitaires et antioxydantes et peuvent ainsi jouer un rôle direct sur le pronostic de nombre d’affections aiguës. Sur le plan pratique, les mélanges ternaires en poche permettent d’optimiser et de simplifier la nutrition parentérale et lui assurent une plus grande sécurité. La mise en place d’une nutrition parentérale suppose que soient d’abord établis les besoins nutritionnels du sujet, variables en fonction de son métabolisme de repos (poids, taille, sexe) et des conditions pathologiques. Le choix de la voie veineuse dépend de l’osmolarité des solutés à perfuser et de la durée de nutrition parentérale. La surveillance clinique et biologique est essentielle pour limiter le risque de complications, essentiellement septiques, métaboliques, et hépatobiliaires.

Mots clés : Alimentation parentérale ; Dépenses énergétiques ; Immunonutriments ; Complications métaboliques ; Complications hépatobiliaires ; Émulsions lipidiques ; Acides aminés ; Mélanges ternaires

Introduction

La nutrition artificielle, parentérale et entérale, représente aujourd’hui une acquisition thérapeutique essentielle dans nombre d’états pathologiques médicaux et chirurgicaux.

 Chez les patients agressés, l’objectif essentiel de la nutrition artificielle est de maintenir la composition corporelle aussi proche que possible de la normale.Chez les patients dénutris, le support nutritionnel vise à préserver les fonctions essentielles et à

reconstituer tout ou partie des réserves de l’organisme, particulièrement les réserves protéiques. Pour un patient donné, l’état des réserves (protéiques et caloriques) au moment de l’agression, le niveau de la dépense énergétique et de la

protéolyse provoquées par la maladie sont interdépendants.

Il est aisé, dans ces conditions, de concevoir que ces différents facteurs contribuent à faire de chaque patient un cas particulier.

La prescription du support nutritionnel obéit cependant à certaines règles générales qu’ilest nécessaire d’adapter à chaque patient comme n’importe quelle autre

thérapeutique.L’évolution récente fait de la nutrition entérale le premier choix de nutrition artificielle chaque fois que le tube digestif est totalement ou partiellement fonctionnel.Les indications de nutrition parentérale sont donc limitées aux patients chez qui la nutrition entérale est impossible ou trop compliquée. La nutrition parentérale est alors une thérapeutique supplétive de premier plan. Ses complications sont au mieux maîtrisées par une gestion technique rigoureuse et par une meilleure adaptation des apports caloriques aux dépenses caloriques réelles. Le développement et la meilleure connaissance de nouveaux substrats représentent une évolution essentielle de la nutrition artificielle. Outre leur rôle strictement nutritionnel, ils sont capables de moduler la réponse à l’agression, aux réponses immunitaires et peuvent ainsi, de façon directe, avoir une influence sur le pronostic du patient.

 


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